L’hébergeur, c’est l’entreprise qui va stocker les données de votre site sur un serveur connecté en permanence à Internet. C’est donc l’hébergeur qui va s’assurer à toute heure du jour et de la nuit que vos pages soient accessibles (sauf manipulation contraire de votre part).
Les plus connus sont OVH, O2Switch ou encore Gandi. Ils ont l’avantage de proposer l’installation de votre site web en quelques clics.
Chaque hébergeur a ses qualités et ses défauts. Avant de choisir, évaluez vos besoins en stockage et votre niveau technique. Est-ce que vous allez stocker des fichiers volumineux (comme des photos en très haute définition) ? Quel volume de trafic attendez-vous ? Est-ce que vous maîtrisez les notions de DNS ou de CNAME ?
Est-ce que l’hébergeur peut perdre mes données ?
On a tous en tête l’incendie du centre de données OVH Strasbourg de mars 2021… Si ce genre d’incident est extrêmement rare, il a rappelé la nécessité de faire régulièrement des sauvegardes de données. Ce n’est pas parce que votre contenu est stocké chez un hébergeur qu’il faut vous passer d’une autre sauvegarde de sécurité (backup).
Dans les formules d’hébergement les moins chères, les backups restent à la discrétion du propriétaire des données. Donc vérifiez bien vos contrats d’hébergement et faites vos sauvegardes vous-même si besoin.
Pour éviter les accidents avec vos sauvegardes, adoptez la technique du “3-2-1” :
Faites 3 sauvegardes de votre site : une sauvegarde principale et deux sauvegardes de secours que vous mettrez à jour régulièrement. Si votre site est hors service à cause d’un bug ou d’une mauvaise manipulation, vous aurez toujours deux backups pour tout remettre dans l’ordre.
Utilisez 2 supports différents pour vos sauvegardes de secours : une clé USB, un disque dur, un serveur informatique… Cela permet de prévenir tout risque de panne ou de vol.
Ayez 1 sauvegarde dans autre endroit géographique : en cas d’incendie, d’inondation… Avoir stocké une de ses copies dans un autre endroit s’avère judicieux. Envisagez les solutions cloud !
Un nom de domaine, c’est concrètement l’adresse du site web. C’est-à-dire le(s) mot(s) qui vont s’afficher dans la barre des navigateurs Internet. Pour Synthèses par exemple c’est syntheses.fr tout simplement.
Cet aspect n’est pas à négliger. Il rentre en compte dans votre référencement. Votre nom de domaine est un élément de votre identité de marque. Potentiellement les visiteurs de votre site Internet vont le retenir et le taper régulièrement. Veillez donc à ce qu’il soit simple et facile à saisir.
Essayez quelque chose qui explicite ce qu’on va trouver sur votre site et qui ne soit pas potentiellement source d’erreur.
Un certificat SSL est un petit fichier de données qui lie une clé aux informations d’une organisation. Une fois installé, le certificat SSL active le protocole « https », qui assure une connexion sécurisée entre le serveur web et le navigateur. Il est généralement utilisé pour sécuriser les transactions bancaires, le transfert de données et les informations de connexions.
Au fil des années, le certificat SSL est devenu la norme pour sécuriser la navigation sur Internet. Les moteurs de recherche commencent à sanctionner les sites qui n’ont pas le « https ». Il n’est pas rare de lire un message d’avertissement sur son navigateur web avant de se connecter à un site qui n’a pas de certificat. De quoi faire fuir les internautes !
La plupart des hébergeurs proposent des certificats SSL. Certains sont gratuits, d’autres sont payants. Pour vous simplifier la vie, vous pouvez aussi avoir recours à des extensions qui font gratuitement l’opération pour vous. Sur WordPress, on peut par exemple conseiller Really Simple SSL qui fonctionne avec un grand nombre d’hébergeurs web.
Pour créer un site web simple, il vous faudra utiliser un CMS (Content Management System ou SGC en français : Système de Gestion de Contenu). Il s’agit d’un logiciel à installer sur votre serveur, qui va servir à la conception et à la mise à jour de votre site.
C’est dans le CMS que vous pourrez structurer et éditer du contenu (blog, forum de discussion, page web, etc.) mais aussi gérer vos utilisateurs en leur attribuant des rôles et des permissions (administrateur, contributeur, etc.)
Chaque CMS a ses spécificités. WordPress, le plus connu et le plus utilisé, est parfait pour créer un blog ou un site vitrine professionnel. L’utilisation de son plugin (module d’extension) WooCommerce permet de réaliser un site e-commerce. Le CSM PrestaShop est également indiqué pour créer une boutique en ligne.
Attention à ne pas confondre WordPress.org, le site du CMS, et WordPress.com, le site du service en ligne ! Le premier permet de télécharger gratuitement le logiciel et de l’installer sur votre serveur. C’est un peu technique mais très ouvert et gratuit. Le second est un service en ligne qui permet d’héberger et créer un site sous WordPress. C’est très simple mais vite limité dans la version gratuite (et même dans la version payante).
Généralement, mieux vaut payer un serveur chez un hébergeur que de prendre une version payante de WordPress.com. C’est beaucoup moins cher et vous aurez bien plus de marge de manœuvre pour le design, les fonctionnalités, le référencement etc.
Une fois que vous avez votre hébergeur, votre nom de domaine avec un certificat SSL et un CMS, il vous reste à alimenter votre site en contenu ! Pour que Google et vos futurs internautes vous trouvent, il vous faudra vous positionner sur un certain nombre de mots-clés sélectionnés avec soin.
Ces mots irrigueront la structure de votre site (dans le choix des rubriques par exemple) et le contenu de vos pages (via vos sujets, vos titres etc.). Reste à savoir sur quelles thématiques vous placer.
Pour éviter le syndrome de la page blanche, Wikipédia peut vous aider pour saisir tous les concepts qu’implique un simple mot. Par exemple, si vous cherchez “menuiserie”, vous allez remarquer un ensemble de sous-sujets en lien. À chaque fois, ce sont autant de mots-clés qui s’offrent à vous ! Il ne tient alors qu’à vous de les lister et de les utiliser dans vos contenus.
Autre astuce plus technique pour votre référencement : utilisez l’outil de planification de mots de Google Ads. C’est probablement la meilleure source d’informations sur les mots-clés puisque c’est l’outil qui sert à faire des publicités sur Google.
Cet outil gratuit est une mine d’or. Vous tapez un mot et lancez la recherche : vous accédez à un ensemble de mots-clés connexes, au nombre de recherches mensuelles qu’il occasionne, à la concurrence sur ce mot, etc.