Robuste et performante, la conception ascendante est la méthode la plus répandue. Vous commencez par créer des pièces, puis vous les insérez dans un assemblage et utilisez des contraintes pour les positionner. La modification des pièces se fait manuellement. Ces modifications sont ensuite visibles dans l’assemblage.
La conception ascendante est la technique la plus adéquate lorsque vous utilisez des pièces standard déjà construites ou des composants du commerce. La taille et la forme de ces pièces ne changent pas en fonction de votre conception, à moins de choisir un composant différent.
AVANTAGES La conception ascendante est simple à mettre en œuvre. Elle est idéale pour s’initier à la création d’assemblages, elle permet un bon contrôle de ceux-ci, limite le nombre de relations externes entre les pièces et évite les erreurs de reconstruction du modèle.
INCONVÉNIENTS Cette technique est fastidieuse et nécessite du temps car vous devez «réfléchir» vos pièces pour garantir le montage des unes par rapport aux autres (report de cotes, report de formes …). La modification des composants n’impactant pas le reste de l’assemblage, les mises à jour de votre conception peuvent être laborieuses et générer des erreurs.
On parle de sous-assemblage pour désigner un ensemble de pièces contenues dans un autre assemblage. Les assemblages peuvent s’imbriquer les uns dans les autres pour refléter la réalité du projet.
AVANTAGES Cette approche permet de créer une organisation de projet et d’avoir une bonne visibilité de l’arbre de conception.
INCONVÉNIENTS Il n’y en a pas !
Dans la conception descendante, les pièces sont créées directement dans le contexte de l’assemblage. Ces pièces ont des relations ensemble : la modification géométrique de l’une impacte directement la géométrie ou la position d’une autre. L’intention de conception vient d’en haut (l’assemblage) et se propage vers le bas (les pièces), d’où le terme de « conception descendante ».
AVANTAGES Cette technique permet de créer des pièces sur-mesure par rapport à leur environnement direct. La modification dimensionnelle ou de position se répercute vers les pièces en relation. Cette approche limite aussi le nombre de contraintes à créer pour assembler des pièces fixes entre elles. Elle permet un gain de temps évident lors des modifications et évite ainsi les problèmes de conception.
INCONVÉNIENTS La conception en place crée de multiples relations entre les pièces, or certaines modifications non maîtrisées peuvent être source d’erreurs de reconstruction du modèle. Il faut être initié à cette pratique pour corriger les problèmes. Reprendre le travail initié par une autre personne est souvent fastidieux car il peut être difficile de comprendre son processus de conception.
Comme pour un dessin de principe sur papier, vous pouvez concevoir un assemblage d’une manière descendante en utilisant les esquisses de représentations schématiques. Avec cette méthode, vous créez des blocs à l’intérieur d’une ou plusieurs esquisses 2D. Ces blocs schématiques représentent des pièces, vous permettant de valider le fonctionnement et les mouvements d’un système simple.
Cette représentation 2D vous permettra ensuite de piloter un assemblage et des pièces en volume, tout en conservant son principe de fonctionnement initial. La modification des esquisses de représentation schématique met à jour l’assemblage final.
AVANTAGES Cette technique permet de créer une étude des cinématiques rapidement.
INCONVÉNIENTS La gestion du document d’assemblage n’est pas aisé.
Cette technique de conception est principalement utilisée pour automatiser la création de séries de pièces ou d’ensembles ayant les mêmes formes géométriques mais des dimensions différentes.
Cette approche regroupe un ensemble de pratiques comme la création de géométries de références, l’utilisation d’équations, de paramètres ou de familles de pièces, ainsi que la création de configurations de pièces ou d’assemblages.